Le choix de l’UE d’ériger des barbelés et de faire filtrer les entrées par ses voisins met les réfugiés en danger, quand il ne leur coûte pas la vie.
La détermination de l’Union européenne (UE) à fermer ses frontières extérieures alimente diverses violations des droits humains, et ne fait en outre rien pour endiguer les flux de réfugiés aux abois, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 17 novembre.
Intitulé Peur et barbelés – La stratégie de l’Europe pour tenir les réfugiés à distance, ce document montre que la décision de construire des clôtures le long des frontières et de demander à des pays voisins, comme la Turquie et le Maroc, de filtrer les entrées, a privé des réfugiés d’un accès à l’asile, exposé des réfugiés et des migrants à des mauvais traitements et incité des personnes à se lancer dans des traversées maritimes mettant leur vie en danger.
Source : Union européenne. Les malheurs de “l’Europe forteresse” – Amnesty International Belgique Francophone
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